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Le processus diagnostique et le traitement sont adaptés au type d’urticaire.
Le traitement comprend les mesures suivantes:
1. L’élimination du facteur déclenchant, lorsqu’il est connu, représente la première mesure de tout traitement contre l’urticaire1. Différentes stratégies peuvent être mises en place à ce niveau avec votre médecin.
2. Traitement médicamenteux
Les antihistaminiques H1 sont la principale option thérapeutique.
Ces médicaments sont identiques à ceux utilisés pour traiter le rhume des foins. Les antihistaminiques de deuxième génération (les plus récents) sont préférables car présentent peu ou pas de risque de somnolence au contraire des antihistaminiques les plus anciens.
L’urticaire s’améliore chez un bon nombre de patients après quelques semaines de traitement aux antihistaminiques.
En cas d’échec, votre médecin peut adapter la dose de votre traitement ou l’associer à d’autres classes de médicaments. Certains de ces médicaments ont une efficacité certaine dans le traitement des urticaires qui ne répondent pas aux antihistaminiques.
Les traitements actuels aideront les patients à faire disparaître ou à réduire leurs symptômes, mais ceux-ci ne guérissent malheureusement pas l’urticaire.
Un arrêt du traitement s’accompagnera généralement d’une réapparition des papules et des démangeaisons.
Dans certains cas, votre médecin envisagera des examens complémentaires et/ou une mise au point de votre traitement, par exemple si:
Un traitement biologique (anticorps monoclonal anti IgE) est désormais disponible auprès de votre dermatologue ou médecin spécialiste allergologue pour traiter une forme sévère d’urticaire
Des corticoïdes à prendre par voie orale peuvent être prescrits, mais pas plus de 10 jours. Un traitement répétitif et à long terme avec les corticoïdes n’est pas recommandé compte tenu des effets secondaires qui peuvent se manifester. De plus l’urticaire a tendance ‘à exploser’ après arrêt des corticoïdes, on parle d’effet rebond.2
La relaxation permet de détendre le corps et l’esprit de manière optimale, une aide appréciable pour ceux qui souffrent d’urticaire chronique.
Il suffit notamment de s’installer confortablement pendant une demi-heure dans son canapé et d’écouter de la musique douce. Une promenade au grand air ou une autre activité physique (vélo, marche) aident également à lutter contre le stress et ont une influence positive sur le bien-être mental. Profitez également des loisirs auxquels vous êtes convié(e) et n’hésitez pas à inviter vos amis et votre famille chez vous.
Les régimes dans le cas d’une urticaire chronique, qui on le rappelle n’est pas une allergie, ont un intérêt limité. D’une manière générale une alimentation variée est recommandée, sans interdit et sans addiction, avec des repas structurés. La consommation de café, de thé, d’alcool et d’additifs alimentaires devra être modérée mais en aucun cas interdite.
Dans le cas d’urticaire de courte durée (la forme aiguë) causée par l’ingestion d’un aliment, l’éviction de l’aliment incriminé (par ex. cacahouète, fraise ou fruit de mer) sera recommandée par votre médecin. Dans ce cas précis, il s’agit d’éliminer le facteur causal.
Beaucoup d’informations circulent sur internet, vraies et fausses. Restez critique vis-à-vis d’expériences personnelles partagées sur des forums d’internet et sur l’existence de soit disant traitements miraculeux à base de plantes. Aucune preuve d’efficacité n’a été démontrée pour la phytothérapie (médecine par les plantes) ou l’homéopathie dans le traitement de l’urticaire.